-----

-----

dimanche 22 décembre 2013

Retour ...


Retour aux traditions de notre enfance pour un Noël authentique, retour aux sources des évangiles pour un monde de paix ...

Poussons les portes de nos églises, fondements des valeurs de nos sociétés. 

Ouvrons les portes de notre cœur pour plus d'égard envers autrui, plus de compassion pour changer la vie de ceux qui en ont besoin ... 

Je sais, ceci n'est pas le propre de l'église mais de chaque personne, de chacun d'entre vous également chers amis lecteurs ! 

Je vous souhaite un Noël empreint de douceur, une trêve quand la vie au travers de ses décès et maladies est malheur souvent plus que bonheur, un Noël de joie, tendresse, générosité, amitié, espoir ... 

Vous êtes acteurs de votre Noël, vous êtes aussi acteurs du Noël de votre entourage ...

 
Noël de douceurs également ...


mardi 17 décembre 2013


 
Vol de cygnes noirs
Repos sur un lac de brume
Oh comme ils sont blancs
 
 
Le lac de Genève est souvent en cette saison une mer de nuages ...
 
Il faut en effet s'élever à 700 mètres pour quitter le brouillard et rencontrer le soleil mais alors quelle magie !
 
Un vol de cygnes au bruit si caractéristique vint troubler la monotonie du travail où tout est endormi, les bruits étouffés  par le brouillard.
 
Le regard à la fenêtre, court instant de poésie, naissance de cet haïku ...
 
L'inspiration devance parfois la photographie ! Je regrette ne pas avoir de cliché comme illustration, seuls les mots pour vous faire imaginer ...
 

dimanche 8 décembre 2013

Le résumé tient sur une feuille !

 
Dessine moi un arbre
Une silhouette miniature
Tiens voici sa feuille 
 
 
 
 
 
Pourquoi les nervures d'une feuille ressemblent-elles aux branches et tronc d'un arbre, semblant les prolonger en un point final suspendu, un parfait résumé, une éphémère synthèse ? 


Le résumé tient à une feuille ...



lundi 25 novembre 2013

Quelle rencontre !


Bois nus effeuillés
Bois altiers des cervidés
Brame, rut et hautbois

                                           Adiante


Formidable rencontre et combien magique d'un cerf, au bord d'un torrent, ayant son trône sous les ors automnaux d'un hêtre, tandis que les arbres voisins dénudés en cette fin novembre formaient une cohorte de gardes athlétiques, simplement photographié des yeux, immortalisé par mon premier haiku.

mardi 15 octobre 2013

Heureux reflets !



Le Léman, par ses couleurs, est une consolation les jours pluvieux, la fascination qu'il engendre  suspend  le temps à mes yeux. 

Fugacité de l'instant. Beauté se dévoilant puis disparaissant aussitôt ...

Miroir du ciel si captivant, il est une perle au plus bel orient. 
 
Ainsi ce reflet nacre de quelques kilomètres de long au milieu du lac, pur contraste avec le bleu turquin ou guède tout autour ... 



Cieux contrastés, heureux reflets !

Peut être devrai-je modifier le nom de ce blog,  en créer un sur le Léman, mais comme dit en front de ce blog, le lac est la toile de fond du jardin ... Alors n'en déplaise aux lecteurs exclusivement jardiniers ! 

mardi 1 octobre 2013

Hedera Flora



Premier soir d'octobre.
Condamné à punir,
Yeux bandés,
Cœur aveuglé.
Perdu par ce capiteux désir, 
Pendu à ses lèvres ...

Oh ! Suave fleur de lierre,
Peine au parfum capital
Exhalant la féminité de la terre ...

Hedera Flora
Adiante, 1er octobre 2013
" ne nos inducas in tentationem sed libera nos a malo "


De retour du travail, le soir, surpris par un puissant parfum, je fus comme hypnotisé, me dirigeant vers la source olfactive : un lierre couvrant un arbre, voilà le contexte d'inspiration de ces quelques lignes ...

samedi 28 septembre 2013

Quand le soleil se lève un matin de ta vie ...


Lever de soleil sur le Léman


Il est des matins où ciel et lac se réveillent ensemble, enlacés de la nuit, où les yeux de l'un sont le reflet de l'autre, où la lumière se joue de celle du phare, ironie du jour à l'encontre de la nuit ; le vol du goéland est le battement de tes paupières se réveillant ou celui d'un cœur paisible devant tant de féerie. 

Et pourtant, le gris des soucis remplace parfois l'envie, les idées moroses le rose quand la vie se sclérose ...

Alors que j'écris, le piano  joue tantôt lento, plutôt allegro le doux clapotis quand le vent n'est plus fou mais assagi, jouant vivace le violent ressac quand claquent les lames  sous le vent sec. 

Ce qui est beau pour l'artiste n'est pas universel, ce cliché peut sembler angoissant, la lumière floue les repères, la rive opposée n'est plus visible ... Comment naviguer dans la vie s'ouvrant devant nous, quelle direction prendre ?

Les rochers de la digue sont noirs, dégoûtants, comme le monde des  " grands ".  Arrêtons-nous un instant : quel est l'exemple de vie que nous laissons aux enfants ? Quelles sont nos valeurs morales ?
Pourtant hier encore, ces rochers n'étaient pas noirs ... Je les ai vus !

Au-delà des règles édictées par les adultes qui sont autant de digues, se dresse une frêle silhouette, celle d'un phare, céleste lumière guidant tes pas pour construire ton toi(t).
Cette lumière brille pour tous la nuit ou les jours de tempête mais seul le navigateur soucieux de rentrer au port, havre de paix intérieure, remarque et suit ce faisceau. Indifférence pour tant d'autres, ce phare parfois ne brillant la nuit pour aucun bateau, pourtant son service est maintenu !

Ce cliché : autant de couleurs, de douleurs parfois, assurément de joie, pour toi avec foi !



Interprétation pour ma petite M..... Chérie







lundi 23 septembre 2013

Mariage de coeur ou de raison ?


Bel automne prolongeant admirablement l'été, la chaleur est douce, la luminosité claire, les couleurs superbes ...





J'ai fêté la fin de l'été en fauchant de bon matin la pelouse devenue prairie, satisfait d'honorer un engagement ...

Après quelques réglages des poignées et recherche de l'angle de fauche, me voici avançant dans le champs, hors du temps, descendant la pente de mon alpage, renouant avec un geste sans âge, fier d'avoir ouvert une belle page ...

Malgré l'emploi d'une pierre à aiguiser, la lame perdit rapidement de son efficacité, tant les tiges n'étaient plus tendres ...

Je finis de perdre mon sourire : pendant ce temps de vacance, presque de jachère, les campagnols avaient construit de beaux châteaux de sable terre ... Jusqu'où peut aller mon amour de la nature, le respect de la biodiversité ?

Alors que je poursuivais, je revis le petit crapaud précédemment rencontré. Cela m'encouragea, retrouvant la conviction de la nécessité de faucher pour un plus grand respect de la biodiversité.
 
Je découvris encore un autre carpelet, mais cette fois-ci à la peau beaucoup plus foncée ...







Hélas je dus terminer à la tondeuse avec maintes précautions pour la petite faune car la faux ne coupait plus la base de l'herbe, le jardin retrouvant ainsi un air sage. A ce propos, je vais rechercher une tondeuse manuelle écologique malgré les performances de ma tondeuse thermique ...

Le soleil séchait déjà le foin, la coumarine exhalant son agréable odeur, quel plaisir !
 
 




Alors ! Mariage de cœur ou de raison ?

Frustré par la qualité de ma lame, je pense en acheter une meilleure mais si chère - le parfait équipement du faucheur revient à deux cent euros  - et renouveler cette expérience en respectant le calendrier de fenaison des anciens,  sur une plus petite parcelle pour plus de poésie ...

Oui,  je garde un magnifique souvenir de ce premier fauchage ...

vendredi 20 septembre 2013

Régate sur le Léman ...



La luminosité ce soir était exceptionnelle.
Le lac semblait un tableau impressionniste
Me transportant ailleurs, autrefois ...


 
 
 
 Oubliant ainsi le jardin pour mon plus grand bien ...
 
 

mercredi 18 septembre 2013

Gris et gris ...


La couleur du lac Léman varie continuellement selon la météorologie et la luminosité. Il est superbe les jours de pluie, d'orage, quand les gris sans mesure sont peinture, quand les gris sont poésie à l'envie selon cet ancien billet ...  Par beau temps, seul le lac entre Lavaux et la Riviera est parfois émeraude, turquoise sinon les nuances bleues sont moins contrastées.
 
Ces derniers jours, difficile de ne pas faire grise mine tant le ciel était gris, pluvieux, difficile de prendre son porte-mine ou sa plume ...

Malgré cela, admirer simplement la beauté de ce paysage telle une toile en perpétuelle composition par un divin artiste comme aimait le faire Jean-Jacques Rousseau depuis un rocher sis sur un promontoire, se laisser porter par ces nuages, saisir la fugacité des reflets, entrer dans l'intemporalité ...
 
Le lac rejoint le ciel à l'horizon, le regard devient flou, les gris se mélangent ...

La courbure de la terre est parfois visible, le spectacle est saisissant, le lac fascinant, son attrait puissant ...








Les mouettes, par centaine, suivaient la barque de ce pêcheur, scintillantes, métalliques, le battement de leurs ailes reflétant la lumière, peu visibles hélas, elles sont de petits points blancs si vous agrandissez cette photographie prise depuis mon téléphone.


Le lac comme le ciel étaient gris zinc, gris acier.

Gris zinc ...


 



Gris zinc comme mes vieilles bassines dans lesquelles Pierrette (histoire de notre rencontre : ici)  se rafraichit les soirs d'été. La première fois que je la vis, je pensais qu'elle n'arriverait pas à sortir. Se cachant quand je lui présentais une épuisette, je lui aménagea une planche. Satisfait le lendemain matin de ne plus la voir dans la bassine, j'ai bien ri le soir alors qu'elle grimpait, prenant appui sur la végétation pour prendre son bain quotidien !

 


 
 
 
Heureuse surprise ces jours-ci de découvrir un de ses petits, fruit de son amour avec Pierre ! Quelle tendresse de le prendre par la main  patte  et le mettre à l'abri dehors car il se promène au sous sol avec le risque de le xxxx dans la pénombre  ... Souhaitons-lui longue vie ...
 
 




Gris acier ...






Gris acier comme la lame de la faux vendue comme affûtée et ne l'étant pas. Le fauchage sera encore différé !

 
 

 
 
Tout n'est pas toujours gris ! Les heureux couchers de soleil sont les plus belles toiles de fond pour le jardin, devant lesquelles tout s'estompe, devant lesquelles les amoureux s'embrassent quand le ciel s'embrase, les voisins se souhaitent bonne nuit d'un signe de main, devant lesquelles chacun rêve à de prometteurs lendemains ... 
 

vendredi 30 août 2013

Oh !


Oh, Eau ...

L'eau, coulant abondamment, puissamment, parfois si faiblement, si doucement, finissant par s'assécher non sans avoir abreuvé la nature, irrigué nos potagers, arrosé nos jardins d'agrément ... 

L'eau se répandant entre privilège et rareté, ingratitude et négligence, pleur et soif ...

Injustice ?

L'eau, coulant à l'image de la vie, insouciante ou déprimante, puissante ou impotente, forte ou infirme ... 
   

L'arc-en-ciel photographié symbolise la vie, la force, la beauté, la délicatesse, l'espoir, la présence de l'au-delà ...
Sous les chutes - tout du moins à proximité immédiate - cet arc-en-ciel n'était pas visible et pourtant il existait ! Il faut parfois pouvoir prendre du recul - enfin tenter d'apprendre - face à telle situation de la vie, certes au détriment d'une douche, à découvrir de petits arcs-en-ciel, mais quel repos de l'âme, quel spectacle, quelle contemplation nous offrent-ils !

Beauté devant laquelle je suis resté longtemps, longtemps, oubliant le temps, le monde, le jardin, mon monde ...


Équilibre sur ce cliché entre Père, Mère, Enfant, ciel, mer, sable ... Apprendre et interpréter la Nature, seul sur de longues plages face à l'immensité ...


   

Force de la vie, ingratitude face aux vents, embruns, chaleur, rareté de nourriture pour ces chenilles ...

L'ombre dessine à son tour des vagues laissant quelques écumes de sable blanc ...


Je rentre d'un long voyage outre-Atlantique - mais aussi intérieur - le vague à l'âme devant tant de beauté et l'intensité de retrouvaille familiale,  contraint de me résigner à tondre la pelouse prairie jaunie et recouverte de feuilles dans la partie supérieure du jardin visible depuis la rue.


Je voulais faucher, vivre au rythme de nos ancêtres, entendre le bruit particulier du brin d'herbe se coupant, suivre l'envol des insectes dérangés ... Un rêve, une illusion ...

Le jardin est trop triste, semblant vraiment négligé qu'il me faut agir vite. Je ne pourrai peut-être même pas faucher le bas du jardin ...

Je renouvellerai cette expérience uniquement au printemps et début d'été.
J'ai pu rêver devant cet éphémère  jardin à la française, ondoyant sensuel sous les caresses du vent, hâlé par le soleil, fier d'avoir respecté, observé le cycle de la nature. Qu'importe l'incompréhension, les on-dit du voisinage ...

J'ai appris .... J'ai appris que la nature n'a pas de prix et vous encourage à la préserver en tentant cette expérience dans un coin de votre jardin et non dans son intégralité comme j'ai pu le faire ...


 












Je vous souhaite une agréable rentrée, force et courage, de beaux arcs-en-ciel dans votre vie !

A mon neveu Thomas Bidouille Bidouille

lundi 15 juillet 2013

Le bain des oiseaux ...


La vasque en fonte récemment peinte, même si la rouille apportait une patine ancienne,  a retrouvé le jardin d'enfants ...




Le bassin prend des airs de pataugeoire municipale, où les joyeuses éclaboussures se mêlent aux rires de ces enfants ailés.
 
Le bonheur estival ...
 
Un passereau étire les ailes, admirant la candeur de son nouveau costume de bain, regrettant de ne pouvoir voguer sur le lac voisin tel un cygne ...  " Ah ! Quand je serai grand ! "



 









 A moins qu'il ne charme déjà une amie passerelle ... 
 
 
 
 
----------------------
 
 
Les cygnes du lac voisin étirant leurs ailes ... Inspiration de ce billet ...
 
 


 


mercredi 3 juillet 2013

Au temps des roses ...















 
Au temps des roses fanées,

 
Comme
Autant de pétales, félicité pour mariés …
Autant de dragées, réjouissance d’une naissance …
 
Baume
Au cœur, tant de romans moroses à l’eau de rose,
Aux lèvres de nos femmes, tant de flamme à déclarer.
 
Somme
De tout petits riens, pétales tombés par chagrin,
Instant mélancolique et pourtant magnifique …


Adiante
Quand pleurent les roses un jour de pluie ...


 
 
 
 
Quatre saisons blanc mousseux
(Centifolia muscosa - Laffay,1835)
 

jeudi 27 juin 2013

Pétales de style ...

 
Figures Pétales de style inspirés par les tableaux de roses du précédent billet et la célèbre citation de Pascal :  " Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point ".
 
" Les nuances ont leurs roses que la rose connaît à merveille ... "
 
" Floraison sied robe que fanaison ne dérobe ... "
 
" Quand une rose est  à son déclin, un jardinier est enclin à rêver ... "

                                                                         Adiante


Belle sultane et Robert le diable

Robert le diable

William Lobb


 William Lobb est un centifolia muscosa obtenu par Laffay en 1855.

Les muscosa sont mes rosiers préférés ...

Leurs sépales recouverts de mousse au parfum de résine de pin, un port arbustif naturel. Voilà bien des rosiers masculins ...


lundi 24 juin 2013

Tableau de roses ...


Je tente d'aménager un jardin le plus naturel possible et  les végétaux moins " formels " tels que les rosiers sont alors choisis pour composer des camaïeux. 

J'aime les roses changeant de nuance en cours de floraison, la fanaison étant l'apothéose ... 

Les premiers rosiers, alors que je commençais à peine à jardiner, avaient été choisis dans les tons de rose clair jouant sur les formes et les dégradés mais il s'avère que le sang séché ou le guano utilisés comme fertilisant accentuant les couleurs estompent malheureusement les nuances ...
 
Regrettant ce massif quelque peu monochrome, j'ai travaillé la palette des roses pourpres violacés pour un autre tableau  ... 
 
Les rosiers âgés de deux ans fleurissent tous pour la première fois me donnant satisfaction sauf Prince Camille de Rohan dont le rouge pas assez profond est à échanger volontiers ...








 
 




 
 
 
 
Autre nuance pour cette dernière pivoine en compagnie d'une mauve ...
 






Je vous souhaite une agréable semaine parfumée de bonheur et de roses ...






lundi 17 juin 2013

Trois pièces d'or ...


Dans une pièce d'eau, un pieux chevalier jeta un jour trois pièces d'or, formulant un vœu en son cœur ...
 
Depuis, le reflet de ces trois écus est toujours visible sans que personne ne puisse les saisir ...
 

 

 

 
 
De nombreuses légendes chevaleresques existent au jardin, comme celle de la fontaine de mon  vallon ... 
 
La magie opère car les clichés préparés à travers la prairie ont disparu de mon ordinateur et je ne retrouve plus le chemin secret au travers des hautes herbes !

dimanche 9 juin 2013

Ephémère beauté ...



Juin,
 
Les fleurs exhalent le bonheur,
Offrant corolles et parfums.
Puis, folles de leurs destins,
Se pâment devant l'ardeur de la chaleur ...
 
Ephémère beauté,
J'énumère chaque pétale comme autant de maux ...
Adieux chiffons de roses et buvards de pavots,
Je pleure le passage de cet orage redouté ...
                             
                         Adiante
 



Rosa pimpinellifolia



Rosa pimpinellifolia




Rosa spinosissima
Rosa spinosissima

 
 

 


Rosa pendulina


Les botaniques sont les premières roses au jardin à ouvrir le bal des floraisons, début mai pour certaines, jusqu'aux orages ...

Clichés heureusement photographiés vendredi et samedi, même si les vingt-six degrés séchaient les roses ...