Après une période de profond désintérêt pour le jardin, j'ai finalement confirmé mes commandes de rosiers que je viens de recevoir.
J'ai crée deux massifs de six rosiers, symétriques des carrés du potager après avoir décaissé l'herbe du pré, composant un tableau pointilliste, explorant une couleur et ses nuances.
Le jardin est en effet agencé par " chambre " dans lesquelles je ne mêle les couleurs. Discipline astreignante et difficile au risque d'une monochromie.
J'ai tenté de travailler les nuances d'une même teinte, en l'occurrence le parme. Le rosier Belle de crécy déjà installé au jardin m'a donné envie de poursuivre dans ses coloris.
Belle de crécy |
Le rosier principal en arrière plan sera Tour de malakoff, appelé encore rose du peintre par son coloris changeant. Celui-ci est d'abord pourpre, magenta puis violet avant de virer à un magnifique bleu lavande et gris.
Ne peignant pas, j'utilise les plantes pour évoquer des scènes, créer des tableaux. Enfin, voilà la théorie que je m'applique à rechercher car la conception est tout autre ...
J'espère que cet exercice sera réussi !
J'ai retenu pour ces douze rosiers autour de ma vision du jardinage : Rose du roi à fleurs pourpres, William Lobb, Tuscany Superb, Robert le diable, La belle sultane, Old red moss, rosa pimpinellifolia rubra ...
J'aime les camaïeux, la subtilité des nuances ... Les dégradés suscitent mon admiration , me parlant plus qu'un parfum ou la forme d'une corolle par exemple.
Quant au ramassage de plus de sept milliards de feuilles, c'est enfin la