Tandis que le moteur des tondeuses ronronnent ou pétaradent dans les propriétés voisines, au Jardin d'Adiante, point de bousculade ... Non par flegme helvétique mais par souci de la biodiversité !
Déjà il ne faudrait pas couper plus du tiers de la hauteur pour que la pelouse se refasse une santé au sortir de l'hiver mais cela me permet de voir les plantes indigènes au jardin à sauvegarder.
La pelouse a fini en effet par retrouver sa nature originelle, laissant place aux graminées et plantes de prairie. La pelouse doit avoir environ huitante années ou alors s'agit-il des pâturages préexistant les villégiatures de la Belle Époque ...
Finalement, dans l'hypothèse d'un réaménagement complet de mon jardin, je ne pense pas vouloir un gazon car la diversité d'une prairie est si belle, si riche de vie, si utile !
Certes, il me faut déterrer les plantes les plus invasives méchamment nommées " mauvaises herbes " à l'aide d'une gouge et cela demande du temps ...
Mais en cette saison succèdent aux primevères : violettes et coucous et parfois de nouvelles venues s'installent tel cet orchis mascula ou orchis mâle au beau milieu du jardin.
Si l'orchis mascula peut être commun , son apparition au sein d'un jardin urbain est un encouragement à l'accueil de la nature.
Souvenez vous, j'avais déjà eu le bonheur de découvrir une ophrys apifera , qui j'espère repoussera cette année !
Quand j'ai commencé mon jardin voilà 6 ans, ne connaissant rien des plantes, ayant juste appris a cultiver un potager auprès de mon père, le respect de la nature était une évidence et j'ai laissé de suite des parties de prairie non fauchées. Ce qui est tendance aujourd'hui.
Un espace vert écologique voilà l'enjeu du jardin, terrain de jeu de toute une flore sauvage, toute une faune amie ...
Aussi le jardin attend-il avec impatience son "label" REFUGE LPO mais je vous en reparlerai !