Passereaux aussi bons que beaux,
Trop tôt s'envole parfois la vie,
Âmes aux portes du paradis.
Reconnaissance, inconnue main,
Le matin accordant la pitance,
Âme aux portes de la grâce.
Beauté et apparat,
Hivernale fragilité, trépas,
Âmes aux portes du purgatoire.
Frivolité, oiseau écervelé,
Éphémère jouissance, tentation carnassière,
Âme aux portes de l'enfer.
gros-bec casse-noyaux |
sitelle torchepot |
mésanges bleue et charbonnière |
tarin des aulnes |
Quelques mots rapidement griffonnés tandis que je contemple toujours avec ce même regard enfantin les oiseaux visiter la mangeoire, pour la première fois comme le gros-bec, occasionnellement comme les chardonnerets, pinsons, mésanges à longue queue, mésanges nonnette, le pic épeiche ou le tarin, continuellement telles mésanges noire, bleue, charbonnière, sittelles.
Le jardin est inspiration, la vie, un cadre par lequel la rêverie s'échappe ou se heurte contre les barreaux d'une cage. Au jardin, n'est jamais loin le chat maléfique dont les yeux reflètent la lumière, la lumière de l'Enfer disait-on.
Je visite vos jardins moins assidûment, paresse hivernale oblige, occupé toutefois à mes travaux d'écriture mais j'ai chargé les oiseaux de vous transmettre mes amicales pensées. Alors accueillez-les, écoutez les chanter pour moi !
(Le purgatoire, bien que notion théologique catholique inventée, est juste utilisée pour la gradation dans ce poème)
Mon Lutin est un ange, il ne les chasse pas mais il se fait démon, le soir, lorsque sonne l'heure de la chasse aux rongeurs.
RépondreSupprimerJ'ai lu et relu ton beau poème.
Bonne soirée
J'aime beaucoup cette idée que le regard se fait enfantin en regardant les oiseaux. C'est exactement ce que je ressens. Nous avons vu un petit troglodyte chanter tout à l'heure et le temps s'est arrêté le temps de son chant.
RépondreSupprimerPas de chat chez nous, mais deux perroquets qui gardent le territoire et qui ne se laissent approcher que par les petits oiseaux....
Bonne soirée
Heureusement ma féline Seita vieillit... Alors que les mangeoires sont en pleine activité, elle hiberne dans sa corbeille à droite de l'ordi. Elle rêve, elle gémit parfois... C'est la douce chasse onirique inoffensive!
RépondreSupprimerMerci pour ces sonnets hivernaux...
Amicalement
Une jolie balade poétique !
RépondreSupprimerBelle journée