J'ai du cueillir un narcisse pour la réalisation du cliché du précédent billet ; le reflet de cette fleur sur l'eau en souvenir de la mythologie apprise lors de mes études de grec ancien.
La base de la tige mise en vase a créée des volutes me faisant penser à l'architecture ionique. En effet, cet art se caractérise par des volutes, de par et d'autre du chapiteau des colonnes.
Colonne ionique |
Colonne ionique (photo internet) |
Les volutes représenteraient les boucles des cheveux coiffés de chaque côté d'un visage féminin selon la mode. L'ordre ionique aurait été inventé lors de la construction d'un temple dédié à Diane.
Mon interprétation diffère quelque peu, je ne vois qu'une ressemblance entre cette tige et le fût de cette colonne !
Si je vivais au XVIIIe siècle, je construirai au fond de mon jardin une folie en honneur à Narcisse, soutenue par des colonnes ioniques ...
J'admire l'architecture mais je contemple d'autant plus la Nature et ses magnifiques volutes ...
J'aime beaucoup ton association architecture et botanique ! Je vois que le narcisse frise aussi bien que le pissenlit de mon billet ! Presque mieux, évidemment, c'est Narcisse !
RépondreSupprimerPassionnant ce rapprochement entre la botanique et l'architecture. Ces narcisses pas étonnant qu'ils soit si fiers avec tout ces compliments, mais bon, ils les méritent !
RépondreSupprimerTrès belle comparaison avec l'architecture ! Perso, j'ai un gros faible pour le style gothique.
RépondreSupprimerEh, oui Carzan, cela se retrouve dans ton jardin.L'association vieilles pierres et plantes apporte un côté romantique - selon le vrai sens du terme et non le côté romanesque qui n'est pas toujours facile à intégrer.
RépondreSupprimerLes prairies de montagne couvertes de narcisses sont magnifiques.En as-tu Mingingi dans ta prairie ?
Oui, Gine, Narcisse a une place d'honneur, il est quand même plus classe que le pissenlit !
Si les narcisses pouvaient être aussi envahissant que les pissenlits ...
Je te rejoins pour toutes les constructions du XVIII ième siécle. Le style, la peinture l'architecture et la musique. Je te retourne le compliment mais tu as un sens du détail qui t'appartient, et que j'apprécie.
RépondreSupprimerBon dimanche et beaucoup de bonheur en ce jour de 1er mai pour toi et ta famille.
jocelyne
Il fallait y penser et pourtant, c'était là sous les yeux. En effet, ce n'est pas la peine d'avoir toujours été dans un milieu d'architectes comme moi pour n'avoir rien vu au premier abord. Bravo !!
RépondreSupprimerEt en plus c'est plein d'humour.
Quant au XVIIIème siècle, j'y ai gouté durant 15 ans, en restaurant une maison sur les quais de Cherbourg. Elle datait de 1750.
De ma vie je ne recommencerai jamais. Elle a été terminée quelques jours avant que je ne la mette en vente .. lol .. J'étais complètement épuisée. Tu te doutes bien que je n'ai jamais eu le temps d'y construire une folie, c'en était déjà une que d'entreprendre de tels travaux !!
Amitiés
Très intéressant ton rapprochement entre la nature et l'architecture. Et comme toujours, on te sent poète.
RépondreSupprimerOui Adiante, nous avons des narcisses des poètes dans la prairie et nous en avons aussi une variété toute blanche appelée "Polar ice", un truc d'elfes, elle est aussi parfumée que les poètes !
RépondreSupprimerPs : les pissenlits de la prairie sont véxés au possible, ils ont blanchis d'un coup sous le coup de cet affront !!! c'est qu'il faut savoir que les pissenlits sont un peu les lions de la prairie, tout du moins eux en sont persuadés... ils sont aussi fiers que les narcisses !
RépondreSupprimerJocelyne, les fleurs sont si riches de détails, de formes que nous pouvons les aborder selon plusieurs angles.Approches toutes différentes mais commune à notre passion de jardiniers !
RépondreSupprimerC'est vrai, j'aime la musique de ton blog ...
C'est une chance Marie Noëlle de vivre dans une demeure ancienne qui a une âme, une histoire mais quel travail en effet, un esclavage parfois pour moi qui apprends le bricolage.La rénovation est un peu comme un flambeau que l'on se transmettrait dans une course de relai. Merci pour cette page de ta vie qui sans cet article sur l'architecture n'aurait pas pu être partagée.Cela me touche car le partage est simple.
Amartia, je me désole, tu le sais, de ne pouvoir encore admirer de mes yeux, l'architecture antique de ton beau pays.
Les pissenlits vont bientôt perdre leur crinière... Je vais être gentil afin qu'ils ne viennent pas dans mon prés : j'ai goûté il y a lontemps, une confiture alsacienne de fleurs de pissenlits,un régal ! Mingingi, tu es vraiment unique, nous sommes à fond, non pas dans notre " délire ", mais dans notre approche poétique d'une prairie attenante à notre maison ! Bon j'arrête là.Top secret.
Les pissenlits sont ravis d'apprendre que tu t'es régalé avec leurs frères alsaciens, il en faut peu pour les satisfaire pourvu que ce soit des compliments !!! Les elfes ont une théorie : c'est à force d'avoir le nez dans les pollens (et pour toi dans les spores de fougères)que nous voyons la nature sous cet angle poétique...
RépondreSupprimerCe poste très intéressant, je pense qu'il poétique qui jonquille et sa relation possible avec l'ionique.
RépondreSupprimerCela doit être difficile de me lire ou de me comprendre Leovi, j'espère que les photos sont " parlantes " !
RépondreSupprimerMerci de tes visites.
Des narcisses il y en avait tout plein sur les hauteurs . Ado, on allait * aux narcisses*. des gens en vendaient en ville pour se faire deux trois sous. Ces fleurs ont été tellement cueillies que l'on ne voit plus personne en vendre aux coins des rues... Les mendiants roumains les ont remplacés... les fleurs sont protégées. Il faut dire que les gens revenaient des champs avec des *brassées* dans leurs bras. Exagéré !
RépondreSupprimerUn petit coucou de Lausanne, en Suisse.
J'apprenais tout ça à l'école des Arts et métier... il y a longtemps !
RépondreSupprimerSouvenirs, souvenirs ...
RépondreSupprimerSi ma vie était à refaire, j'étidierai aux Arts et Métiers !
Merci de ce coucou outre-lac !